Soir d’été

Allongée sur l’herbe,

Saint Malo la superbe,

En décors majestueux,

Et des étoiles pleins les yeux.

Mon esprit vagabonde regardant les étoiles,

Le son de ta voix en fond de toile,

Je suis Korrigan dans ton histoire,

Tes paroles me transporte ce soir.

Je suis les péripétie de l’an un,

Je suis dans ton monde serein,

La forêt à côté me berce de ta voix,

Les vagues m’emporte chez toi.

Quand vient l’an deux,

Je bois l’eau de tes mots bleus,

Le clapotis en contre bas enchanté,

Mets de la réalité dans tes mots avisés.

Puis l’an trois arriva,

Mon esprit n’est plus là,

Il est entré dans ton livre,

S’enivrant de tes mots, ivre,

Ivre de cette nouvelle d’eau,

De cette lecture enchantée,

Moi Korrigan au pays d’Ô,

Je me suis échappé le temps d’une soirée.

Nanie

23h48 le 29/08/2017

Vague à  l'âme rayé

Pour un coeur enrayé

Etat d'esprit d'une âme

Pour une vague qui se pâme

Il est des jours comme ça

Ou l'esprit et l'âme vont couci-couça

Tournent sur un disque rayé

Et se perdre dans les sillons usagés

Quand le calme s'emballe

Sur la solitude qui s'affole

Il ne reste rien de ces vagues

Qui se sont enlisé dans les algues

Vague à l'âme rayé

En ces jours d'automne ensoleillé

Comme une onde gelée

Aux frimas de l'hiver annoncé

J'ai le vague à l'âme rayé

Comme un éternel retour au passé

Comme une éternel retour au passé

Espérant rapporter de mes tréfonds

Une joie et un bonheur épuisé.

Nanie

L'île déserte

Se retrouver sur une île déserte,

Qui n’a pas rêvé d’une bien verte?

Pas notre Métallurgeeck c’est sûr!

Il l’a rêvée en Métal pur,

Remplie de bières et de cacahuètes,

Histoire de faire crier voisins et vielles chouettes.

Mais impossible! Une île déserte,

N’as pas âme qui vive, même verte!

Elle sera donc la pour le ressourcer,

De Dame Blanche ou bien ambrée,

Sans oublier un cocotier,

De cacahuètes bien grillées.

Mais c’est un rêve à paradoxe,

Une île déserte c’est de l’intox,

Si Metallurgeek l’adopte même inerte,

Elle ne sera plus si déserte,

Il ne lui reste plus qu’a ce ressourcer,

Avec du métal et une bonne bière ambrée.

06/07/2015 18:15

MetallurGeeK (Metal et Geek): Le paradoxe de l’ile déserte: Ile déserte en forme de coeur. Si ça existe ! J'en ai même trouvé une vraie ici . Là maintenant j'en cherche une en triskel. ...

Mes pensées se perdent en souffrance
Dans mon âme maltraitée et malmenée,
Elles errent au gré de mes aberrances,
Cherchant une parcelle illuminée.

Mon âme renferme un coffre à maux,
Mes pensées s'y perdent lentement'
Et je me noies dans un tumulte de mots,
Jusqu'à l'ultime instant d'abattement.

Pas une lueur d'espoir, se fait voir,
Pas une étincelle ne brille dans le noir,
Rien ne m'appelle, ni ne m'égaye,
Que la nuit sombre,d'un soirs ans pareil.

Mes pensées se sont perdues dans mon âme,
Pour trouver un soleil qui se pâme,
Mais elles n'ont vu que vide et tristesse,
En mon âme qui n'a plus de liesse.



Nanie.     Samedi 27 juin 2015, 16h20

A l'ombre d'un chêne,
Mon esprit se cherche,
Mon âme s'enchaîne,
Et mon cœur s'assèche.

Il est des jours comme ça,
Ou l'on rêve d'un futur
Qui sans rien dire partira
Nous laissant seuls avec nos sutures.

Il suffit d'un rien, ce jour là,
Pour que tout bascule en certitudes,
Et que j'erre dans ma solitude,
A chercher ma vie en alinéa.

A l'ombre d'un chêne,
Je fuis cette solitude obscène,
Avec des mots écorchés,
Pour des maux vidangés.


Nanie. Samedi 27 juin 2015, 16h

Nos nuits insomnies

Nos nuits insomnies,

On joue avec les mots,

On les regarde s’envoler à la lie,

Et résonner en adagio.

Nos nuits insomnies,

Nous content nos vies,

Nos rires enfantins,

Et nos rêves alpins.

Nos nuits insomnies,

Sont tant d'instants infinis

Qu'arrivent les petits matins,

Sans que nos yeux ne se soient éteins

Nos nuits insomnies

Nous transportent sans agonie,

Vers des journées endormies

En attendant une nouvelle nuit insomnie.

Nanie

17/06/2015 16h55

L'Ours

J’ai rencontré un ours,

Mais pas n’importe lequel

Un ours à vélo pastel,

Un ours mal léché qui tousse. 

C’est un ours comme il en existe peu,

Qui vous fait rire à chaque instants,

Qui n’est jamais ennuyeux,

Et vous fait oublier vos tourments. 

Surtout ne lui dites pas qu’il est ours,

Il ne le sait qu’à la lune rousse,

Ces nuits là on le vois pédaler vers la dune,

Pour rejoindre les étoiles, près de la lagune.

Il est des nuits comme ça,

Où votre ours prend vie,

Et vous fait oublier vos tracas,

Et vous redonne tant d’envies. 

Nanie 

Jeudi 11 juin, 00h13