Mon esprit se cherche,
Mon âme s'enchaîne,
Et mon cœur s'assèche.
Il est des jours comme ça,
Ou l'on rêve d'un futur
Qui sans rien dire partira
Nous laissant seuls avec nos sutures.
Il suffit d'un rien, ce jour là,
Pour que tout bascule en certitudes,
Et que j'erre dans ma solitude,
A chercher ma vie en alinéa.
A l'ombre d'un chêne,
Je fuis cette solitude obscène,
Avec des mots écorchés,
Pour des maux vidangés.
Nanie. Samedi 27 juin 2015, 16h
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