dimanche 17 août 2014

Etretat entre soleil et tempête...

La Côte d'Albâtre doit son nom aux 140 km de falaises crayeuses comprises entre l'Estuaire de la Seine et celui de la Somme. C'est à Etretat que ces falaises sont les plus pittoresques : elles surprennent le visiteur par leur verticalité et le confrontent à une beauté sauvage et un peu austère.

La falaise d'Aval
La Porte d'Aval, immense arcade de silex, a été creusée par les vagues en battant l'extrémité de la falaise. Comment ne pas rendre hommage au sens aigu de l'observation de Maupassant qui dans Bel-Ami compare l'arche d'Aval à un éléphant trempant sa trompe dans la mer ? Tout y est : la trompe, la tête et ses oreilles, les membres antérieurs et postérieurs et même un palanquin de Maharadjah sur son dos !
L'aiguille, haute de 51m est un témoin du passé géologique des falaises d'Etretat. Devenue célèbre, elle a conquis une réputation universelle et inspiré de nombreux peintres et écrivains. Est-elle creuse et a-t-elle abrité le trésor des Rois de France découvert par Arsène Lupin, comme le raconte le roman de Maurice Leblanc L'aiguille Creuse ?


La Falaise d'Amont
La Falaise d'Amont se trouve de l'autre côté de la plage et s'appelait il y a moins d'un siècle encore la Falaise du Blanc-Trait, du fait de la blancheur de la craie visible du large à grande distance.

Le Roc Vaudieu et l'Aiguille de Belval

À droite de la falaise d'Amont, au bout de la plage, s'élève la très surprenante Aiguille de Belval. Celle-ci parait tenir debout par un prodige d'équilibre : son pied rongé par les vagues s'amincit peu à peu. La Roche de Vaudieu, refuge des guillemots, ressemble à un grand pan de mur resté seul debout au milieu des ruines.