Il y a des portes,
Que le vent emporte,
Avant qu’elles soient closes,
Et qui nous laisse cet embrun rose.
Il y a des âmes,
Que le temps arme,
Avant qu’elles ne se fanent,
Et ne deviennent diaphane.
Il y a des vies,
Que les années sacrifient,
Avant qu’elles ne flétrissent,
Et ne deviennent notre avarice.
Et il y a nous,
Comme des remous,
Que seuls les rêves rapprochent,
Pour un instant sans reproche.
Si nous pouvions repeindre nos vies,
Il est certain que nous serions réunis,
Et que ni le vent, ni les portes,
Ne nous aurait éloigné de cette cohorte.
31-12-2014 15h45